Collège Saint-Benoît

Champtoceaux – Orée d'Anjou

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Saint-Benoît au fil des ans

1963 – 1968 : les débuts

1965 : les élèves des deux premières années

1965 : les élèves des deux premières années

La volonté commune d’un groupe de parents et de la Direction Diocésaine permet l’ouverture d’une classe de 6e en septembre 1963. Ce premier élément du Cours Complémentaire est juridiquement rattaché à l’école primaire, et Sœur Thérèse TUSSEAU (Sœur Gabriel) est la directrice de ce qui s’appelait alors « l’école privée de filles avec CEG mixte annexé ». 23 élèves et 3 professeurs vivent cette première année. Tel fut l’embryon de notre collège actuel, début d’une aventure qui sera souvent difficile et ardue, mais toujours exaltante.

À la fin de cette première année scolaire, et après que chacun eut à se prononcer personnellement sur la continuité ou non de l’établissement, l’impulsion de quelques-uns a permis de prendre la décision de continuer ! En septembre 1964, un Comité de Gestion formé de parents d’élèves et de délégués des paroisses se met en place pour réfléchir et travailler au développement de l’établissement, compte-tenu d’un projet d’ouverture d’un Cours Complémentaire public dans le canton. Ce Comité de Gestion, présidé par M. AÏN, entreprend alors cette même année l’ouverture d’une 4e et d’une deuxième 6e : le collège compte désormais 97 élèves. Le collège fait aussi la demande d’un « contrat simple » entre l’État et le Cours Complémentaire afin que les salaires des enseignants soient pris en charge par l’État.

Premières salles de classe (1963), actuellement labos de sciences

Direction et secrétariat (1964)

1967 : l’équipe enseignante (école de filles + CEG)

À cette époque où aucune participation financière des collectivités publiques n’était possible, le financement des constructions était assuré par des particuliers qui faisaient confiance au Comité de Gestion et avaient foi en l’avenir du CEG. Leur générosité a permis au collège de continuer à exister lors de ces premières années : qu’ils en soient ici profondément remerciés. L’année suivante voit l’ouverture de deux autres classes (5e et 3e) : la scolarité de premier cycle est désormais complète. Les six classes du Cours Complémentaire comptent 133 élèves, et 7 professeurs y enseignent.

 

 

1965, année cruciale !

Lors d’une réunion le 9 juillet 1965, la question de l’avenir du « cycle d’observation » (6e-5e) est posée. Les charges financières sont en effet très lourdes et les conditions de développement sont extrêmement difficiles : il n’y a alors aucune réserve financière, ni terrain pour s’agrandir, ni plan d’ensemble possible. Malgré tout cela, à la rentrée 1967, un préfabriqué est construit dans lequel sont aménagés une salle de dédoublement, une salle de professeurs et un bureau.

La salle des professeurs et une salle de classe (1966)

Construction en 1968 (rez-de-chaussée aménagé en 1987, étage rénové en 1997)

Deux nouvelles salles de classe (1967), qui deviendront plus tard salle d’étude et de dessin

En 1968, le collège voit l’arrivée de Sœur Yvonne VITRÉ (Sœur Yves) qui entre en fonction de directrice. Deux autres classes sont créées, ce qui porte alors à huit le nombre total de classes. Un préau vient également d’être construit pour supporter quatre salles. Le Cours Complémentaire fait face à une forte croissance : un cap important est franchi avec 203 élèves au total. Le temps de la « mise en route » se termine.

1969 – 1982 : un collège en développement

Le Cours complémentaire signe en 1969 un « contrat d’association » avec l’État. Cela signifie, entre autres et à condition de répondre à certaines exigences, qu’il percevra désormais de l’État une subvention par élève (appelée forfait d’externat) pour couvrir ses frais de fonctionnement. L’établissement devient ainsi, juridiquement, indépendant de l’école de filles.

En septembre 1970, M. André COUSSEAU est nommé directeur. En 1971 débute une deuxième période de forte progression qui durera jusqu’en 1975. On passera ainsi de 202 élèves en 1970 à 326 en 1975. L’équipe enseignante s’étoffe, bien sûr, mais les mouvements de personnel sont encore relativement nombreux. La cantine s’agrandit : le premier préau devient réfectoire. Une classe supplémentaire s’ouvre alors chaque année : de 8 classes en 1970, le collège passe à 13 classes en 1975. Les nouvelles constructions s’alignent le long des jardins, lesquels ne seront transformés en cour que bien plus tard… Deux investissements importants sont à noter : l’achat d’une maison de fonction pour le directeur (1971) et l’installation dans tout l’établissement d’un chauffage au gaz qui remplace les poêles à fuel si capricieux (1974).

La salle audiovisuelle et les vestiaires (1971)

Trois nouvelles salles de classe (1973)

Une nouvelle salle de classe (1978)

De 1976 à 1982, les variations du nombre d’élèves sont réduites et le corps professoral connaît moins de changements. Il est plus aisé de viser l’amélioration du service d’enseignement. À la rentrée 1977, la réforme Haby se met en place. Le Cours Complémentaire devient « Collège Privé » et se transforme, aux yeux de la loi scolaire, en établissement secondaire. En décembre 1977, le laboratoire de Sciences Expérimentales est aménagé. En 1979, les installations de cantine étant devenues insuffisantes, un restaurant scolaire est construit et géré par le SIVOM du canton de Champtoceaux.

Des élèves au CDI (1983)

Et dès février 1980, ce sont les débuts du CDI dans l’ancien réfectoire. Les élèves ont à leur disposition des revues, des livres de bibliothèque et des documents utiles pour des recherches personnelles. Dans les mêmes temps, le Comité de Gestion demande le rattachement de sa trésorerie au service comptable des établissements privés de Loire-Atlantique. Cela permet à Mlle AUNEAU, la trésorière, de se retirer progressivement de cette lourde responsabilité qu’elle assurait pratiquement depuis la fondation du Cours Complémentaire.

La cour principale du collège

Soucieux de diversifier les options offertes en 4e, le collège ouvre les options technologiques « A » (techniques de travail en atelier) et « C » (techniques des métiers de service en collectivités). Pour cette première année, elles se déroulent dans les locaux du LEP Le Pinier à Beaupréau et du CREF à Saint-Laurent-des-Autels. Enfin, en mai 1980, le projet éducatif du collège paraît après une réflexion qui a duré plus d’un an entre tous les partenaires de la communauté éducative : OGEC, APEL, prêtres, enseignants, directeur.

La rentrée 1980 marque l’ouverture de la classe pré-professionnnelle et la création de deux ateliers (bois-fer et cuisine-couture) pour répondre aux exigences de cette classe, de l’Éducation Manuelle et Technique et des options technologiques de 4e-3e . C’est par ailleurs le lancement de l’option latin en 4e. Au deuxième trimestre de l’année scolaire 1981-1982, les élèves formulent leurs « idées-forces » qui constituent le complément du projet éducatif sorti deux ans plus tôt.

1983 – 1996 : un collège en modernisation, ouverture sur l’Europe

Bâtiment dont la partie gauche a été construite en 1984

L’année 1982-1983 marque le début des échanges linguistiques avec l’Angleterre et l’Allemagne. C’est aussi l’époque où des idées de constructions se précisent car les installations apparaissent de plus en plus insuffisantes : jusqu’alors, tous les bâtiments aménagés pour l’accueil des élèves étaient des préfabriqués. Il s’agit de construire en dur un bâtiment comprenant un vaste atelier de technologie (subventionné par l’État) et quatre salles de cours. Cette année scolaire est également le début d’une nouvelle forte progression des effectifs : 324 élèves en 1983, 410 en 1988.

En septembre 1983, l’équipe éducative met en place des groupes de niveaux-matières en 6e et, afin de s’adapter aux nouvelles exigences des programmes, les options technologiques deviennent « industrielle » et « économique » (l’option C, cuisine-couture, disparaît). Un effort important est fait pour l’acquisition de machines et de matériel.

Agrandissement du bâtiment (1987)

Puis, en février de cette même année scolaire, c’est l’entrée dans le bâtiment neuf dont l’inauguration officielle a lieu le 14 avril 1984. Cette construction représente l’amorce d’une politique qui permettra progressivement de mettre à la disposition de tous des locaux fonctionnels, bien équipés et plus confortables. En 1987, trois nouvelles salles de classe sont construites, dont le laboratoire de biologie.

À la rentrée de septembre 1989, M. Michel BOITEAU remplace M. André COUSSEAU à la direction du collège. L’ouverture sur l’Europe commencée depuis plusieurs années avec les échanges linguistiques prend de l’ampleur, avec notamment l’accueil d’élèves allemands et de correspondants anglais. Lors du conseil d’établissement du lundi 14 mai 1990, cet élan trouve une résonance symbolique dans le choix de saint Benoît comme nom et patron de l’établissement. Le Collège Privé devient ainsi le Collège Saint-Benoît, pour deux raisons essentielles :

  • saint Benoît a écrit la célèbre règle de vie monastique qui est un équilibre entre le travail manuel, le travail intellectuel et la vie spirituelle ;
  • saint Benoît a été proclamé patron de l’Europe par le Pape Paul VI.

L’année 1992 voit le lancement d’un nouveau programme de construction comprenant six salles de cours et un CDI. L’ensemble est inauguré le 5 juin 1993 à l’occasion du 30e anniversaire du collège. Débute ensuite une période de baisse relativement importante des effectifs : 428 élèves en 1992, 318 en 1997.

La nouvelle construction de 1992

Inauguration des nouveaux bâtiments au trentième anniversaire du collège (1993)

Inauguration des nouveaux bâtiments au trentième anniversaire du collège (1993)

1997 – 2004 : un collège en réseau, échanges avec l’Italie

L’année scolaire 1997-1998 voit la naissance d’une correspondance entre le collège Saint-Benoît et le collège Dante Alighieri de Calcinato en Italie, à l’initiative de deux élèves qui ont mis en relation leurs professeurs de français. Cette correspondance régulière débouchera au printemps de l’année 2000 sur un premier échange franco-italien : en avril, des élèves de 5e se sont rendus chez leurs correspondants à Calcinato, puis en mai les jeunes italiens ont été accueillis par des familles d’élèves du collège Saint-Benoît. Ces rencontres se poursuivront lors des années suivantes, dans le cadre du jumelage de la Communauté de Communes du Canton de Champtoceaux avec Calcinato.

Au milieu des années 1990, il était apparu nécessaire d’envisager une construction neuve pour remplacer les anciens préfabriqués encore en utilisation et qui n’étaient plus tellement au goût du jour. Avant de se lancer dans un tel projet, il a fallu beaucoup de discussions et de calculs. En effet, la plupart des salles du collège ont été construites ou reconstruites au cours des vingt années précédentes et les charges financières auxquelles il fallait alors faire face étaient encore conséquentes. C’est grâce à la rigueur des gestionnaires successifs de l’OGEC que l’ensemble des bâtiments actuels a pu être réalisé, et il convient ici de les en remercier.

Construction de quatre nouvelles salles de classe (1997)

Le bâtiment aujourd’hui

À la rentrée 1997, les élèves de 6e s’installent donc dans quatre salles de classe neuves. En septembre 2000, après avoir suppléé M. Michel BOITEAU pendant une année, M. Pierre GUILLEUX lui succède à la direction du collège.

Les nouveaux bâtiments construits en 2001

Puis l’année 2001 a vu la réalisation d’une très importante tranche de construction, avec l’édification de nouveaux locaux occupés à partir de janvier 2002 : une salle des professeurs avec un bureau attenant, des sanitaires, une salle multimédia dont l’équipement a demandé un investissement conséquent, un nouveau CDI et une salle d’étude sous laquelle ont été aménagés les vestiaires pour l’EPS ainsi qu’un local de rangement pour le matériel de sport. Un peu à l’étroit depuis la démolition des quatre bâtiments préfabriqués, l’équipe éducative du collège Saint-Benoît dispose alors d’environ 500 m2 de locaux supplémentaires. Les nouvelles salles, vastes et claires, sont évidemment très appréciées tant par les professeurs que par les élèves. Pour rendre l’établissement encore plus agréable, il restait à aménager une cour de récréation sur laquelle était alors encore implanté le dernier bâtiment préfabriqué, dernier souvenir des premiers temps du collège : il n’y a alors plus de préfabriqués au collège Saint-Benoît.

Le préau situé près de l’entrée du collège s’est alors trouvé très mal situé par rapport aux différents locaux scolaires. Il a ainsi été décidé de le déplacer pour en permettre une meilleure utilisation, et c’est à la force des bras que 120 parents ou amis du collège ont déplacé la structure métallique de 120 m2 pesant au moins 3 tonnes, le tout sous les encouragements des élèves ! Bel exemple de participation et de soutien des familles, dont témoigne la vidéo filmée à l’époque :

Le mardi 22 mai 2001, les élèves du collège Saint-Benoît participent au grand rassemblement « 1000 enfants pour 2001 » organisé avec les écoles du réseau Loire et Divatte créé trois ans plus tôt. Ce sont en effet un millier d’enfants de la maternelle jusqu’à la troisième qui se sont alors réunis aux alentours du stade de Liré pour une journée ludique et festive, dont la préparation a été rendue possible par la solidarité et l’entraide entre les écoles du réseau et le collège. Une correspondance entre élèves de CM2 du réseau et élèves de 6e du collège se met alors en place. En octobre 2001, le collège soutient l’association ELA au travers du cross annuel, également devenu le cross du réseau Loire et Divatte, et auquel participent chaque année plusieurs centaines d’élèves, qui « mettent leurs baskets pour battre la maladie ». C’est aussi l’occasion pour les élèves de réunir des parrains pour leur course et ainsi d’apporter à l’association un soutien financier qui perdure aujourd’hui : en France, le collège Saint-Benoît fait désormais partie des établissements scolaires les plus généreux et les plus fidèles à ELA.

2004-2014 : socle commun et tournant numérique

Les nouveaux bâtiments administratifs mis en service à la rentrée 2007

À la rentrée 2004, suite à une enquête et une discussion engagées avec les parents, les élèves et le personnel du collège, le conseil d’établissement opte pour le transfert des cours du samedi au mercredi matin. Le milieu des années 2000 voit l’établissement mettre en place de nouveaux dispositifs : la participation à l’opération « Collège au Cinéma » en 2004 (et jusqu’en 2009), une option découverte professionnelle en troisième depuis 2005, et des ateliers du midi depuis la rentrée 2006 (théâtre, jeux de société, puis chorale, musique assistée par ordinateur, initiation aux langues…). Une nouvelle étape de construction a lieu en 2006 : l’objectif est de remplacer les bâtiments administratifs devenus peu fonctionnels, et de permettre par la même occasion à l’école primaire Saint-Nicolas de récupérer des salles en vue de son extension : ces nouveaux locaux administratifs sont mis en service à la rentrée 2007 (accueil, secrétariat, bureaux de direction et de vie scolaire, infirmerie, salle de reprographie et salle de réunion). En septembre 2007, Mme Nathalie LEROY est nommée chef d’établissement en remplacement de M. Pierre GUILLEUX.

Le collège Saint-Benoît continue par ailleurs les investissements afin de progressivement équiper l’ensemble des salles de classes de vidéoprojecteurs permettant une utilisation plus régulière des technologies de l’information et de la communication. Le site internet du collège voit le jour à la rentrée 2009 : tout en permettant de rassembler les actualités de l’établissement et d’assurer un suivi quotidien des échanges linguistiques en Europe, il donne accès pour la première fois à des services de travail en ligne et de consultation des évaluations et appréciations scolaires des élèves par les familles. Ces services continueront d’être accessibles dans les années suivantes et trouveront tout leur sens au sein de l’espace numérique de travail académique e-lyco, déployé pour le collège en janvier 2014.

L’équipe éducative continue de faire vivre la dimension européenne de l’établissement, en organisant chaque année depuis 2009 une « semaine européenne » à l’occasion de la Journée de l’Europe célébrée le 9 mai dans les États membres de l’Union européenne pour commémorer son texte fondateur : la Déclaration Schuman de 1950. Chaque salle de classe a été pour l’occasion renommée par un des noms des pays de l’Union, et des activités sont proposées en lien avec différents aspects culturels européens. Cet investissement se poursuit avec la commémoration du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin le 9 novembre 2009, puis avec l’accueil de l’ancien résistant Clément Quentin en mai 2012 : c’est à cette occasion que l’arbre de la paix a été symboliquement planté à l’accueil de l’établissement.

Commémoration du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin

L’arbre de la paix planté en mai 2012 à l’entrée du collège

À partir de 2008, sous l’impulsion de Nathalie LEROY et en cohérence avec la loi d’orientation de 2005 installant en particulier le socle commun de connaissances pour tous, le collège met en place une classe de quatrième à effectif réduit. Par ailleurs, quatre enseignants ont suivi un parcours de formation BEP-ASH permettant la mise en action progressive d’une mission d’accompagnement des élèves à besoins éducatifs particuliers au sein de l’établissement.

Par ailleurs, l’augmentation des effectifs d’élèves sur le secteur rend de plus en plus difficile l’organisation de la journée scolaire : le temps du midi est souvent trop court, et les passages au restaurant scolaire trop longs… Une réflexion a lieu au cours de l’année scolaire 2009-2010 auprès des parents d’élèves sur la mise en place de nouveaux horaires, et débouchera sur leur mise en place à la rentrée 2010 : le début des journées de cours a désormais lieu à 8h40 au lieu de 9h.

L’année 2011 voit le début d’un rapprochement avec le réseau des Frères de Saint-Gabriel, qui permet à l’équipe éducative du collège de mutualiser les ressources, de bénéficier de temps d’échanges avec des collègues d’autres établissements, donnant ainsi une hauteur de vue pour assurer la continuité du projet éducatif, mais aussi de temps de pauses spirituelles. Cette année 2011 marque également le lancement des « 24 heures en abbaye« , temps fort pastoral de fin d’année permettant aux élèves catéchisés de quatrième et de troisième de prendre un peu de recul et de vivre au rythme monacal pour quelques heures.

Les nouveaux bâtiments mis en service à la rentrée 2013

Entre 2009 et 2014, la forte évolution démographique entraîne une phase de développement sans précédent pour l’établissement : le nombre de classes passe de 15 à 22 en seulement cinq années scolaires, et pour la première fois, le nombre total d’élèves atteint et dépasse les 500. Le nombre de salles n’est plus suffisant pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions : Nathalie LEROY engage une phase de construction en 2012, qui aboutira à la réalisation de 6 nouvelles salles de classe, de nouvelles salles spécialisées pour l’éducation musicale et les arts plastiques, ainsi qu’une salle polyvalente (qui s’appellera plus tard salle Europe) et un bureau de vie scolaire. L’ensemble, qui permet également de résoudre les soucis d’accessibilité aux étages des bâtiments existants, est ouvert aux élèves à la rentrée 2013. Simultanément, c’est le début de la construction d’un nouveau restaurant scolaire conçu pour accueillir davantage d’élèves, et qui ouvre ses portes en mai 2014 avec une gestion électronique du passage des élèves afin de de simplifier l’organisation du temps du midi par l’équipe de vie scolaire.

En septembre 2013, M. Christophe ROCHAIS succède à Mme Nathalie LEROY au poste de chef d’établissement. Le collège Saint-Benoît fête son cinquantenaire le 24 mai 2014 : c’est l’occasion d’inaugurer les nouveaux bâtiments et de réunir les élèves des deux premières années pour une nouvelle photo de classe, un demi-siècle plus tard !

1964

Les élèves des deux premières années…

2014

…et cinquante ans plus tard !

… depuis 2014 : évolution des rythmes et de l’organisation de l’établissement

La rentrée 2014 marque un grand nombre d’évolutions dans l’organisation interne du collège. Suite aux récentes constructions, le plan du collège est revu et les salles de classe changent de nom. Mais c’est surtout l’ensemble de l’organisation de la vie scolaire qui évolue : les séances de cours durent désormais 50 minutes, le temps restant étant mutualisé afin de proposer d’autres modalités de travail avec les élèves ; les salles ne sont plus affectées à une classe donnée, par conséquent les élèves se déplacent davantage au sein du collège, et disposent désormais de casiers leur permettant de déposer leurs affaires. À l’initiative de deux enseignants, les noms des classes changent également : à la place des traditionnels « 6A », « 6B », etc., les classes portent désormais les noms de figures historiques ou de personnalités : « 6e Prévert », « 5e De Vinci », etc. Cette nouvelle manière de désigner les classes est généralisée à compter la rentrée 2015. C’est aussi depuis 2014 qu’une psychologue scolaire est présente dans l’établissement, à raison d’une journée toutes les deux semaines.

L’année 2015-2016 est rythmée par la préparation de la mise en œuvre de la réforme du collège à venir, qui contient d’importants changements dans la manière de concevoir les apprentissages et l’évaluation des compétences des élèves. Un conseil pédagogique est mis en place et se réunit plusieurs fois au cours de cette année scolaire afin de proposer et de formaliser les modalités de cette nouvelle organisation pédagogique, qui officialise les temps d’accompagnement personnalisé et institue des enseignements pratiques interdisciplinaires à partir de la rentrée de 2016. Porté par ce travail de réflexion pédagogique, en 2018 un groupe d’enseignants du collège et d’écoles du réseau part quelques jours en Finlande pour découvrir le fonctionnement des établissements scolaires de ce pays reconnu pour la qualité de son système éducatif.

Le nombre d’élèves continue par ailleurs d’augmenter jusqu’à environ 580 élèves en 2020-2021. Trois nouvelles options sont proposées aux élèves : l’orchestre à l’école en 2018, l’italien en 2020 puis l’athlétisme en 2021. En septembre 2021, M. Simon BIGOT succède à M. Christophe ROCHAIS au poste de chef d’établissement.